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LA PECHE Un port de l’atlantique La Rochelle 1975

15.00 

Catalogue de l’exposition réalisé par :

 

– Raymond DUGUY,

       directeur du muséum d’histoire naturelle de la rochelle

– Pierre FOUCAUD,

       directeur du F.R.O.M. Sud-Ouest

– Jean-Michel PORCHERON,

       assistant de jeunesse et d’éducation populaire

– André ROCHEAU,

        professeur

Rupture de stock

UGS : 13 Catégorie :

Description

Les principales espèces et leur pêche, par J. Dardignac,

Directeur du centre de recherches de l’institut des pêches.

Extrait :

« La halle à marée de la Rochelle offre à la consommation une grande variété de poissons. Parmi eux certains sont particulièrement recherchés : la Rochelle s’est toujours voulue le port de la qualité, tant pour le choix des espèces que pour leur fraîcheur. La zone maritime d’où viennent ces richesses est vaste ; elle s’étend sur plus de 2000 km à vol d’oiseau, du Portugal aux Hébrides et de la côte au fonds de 600 à 700 m.

 

Les navires qui vendent dans le grand port charentais appartiennent à plusieurs types; selon le métier qu’ils pratiquent, les régions fréquentées, les fonds de pêche et les espèces rapportées ne sont pas les mêmes. C’est donc l’outil de production que nous présenterons tout d’abord. Dans leur très grande majorité ce sont des chalutiers : ils capturent des poissons qui vivent au voisinage du fond. Les plus grosses unités, les chalutiers hauturiers, mesure de 22 à 47 m, possède un moteur de 400 à 2000 chevaux et travaillent dans toute la zone que nous avons indiquée à l’exception des eaux côtières. Toutefois, les secteurs où on les rencontre le plus souvent sont le nord de l’Espagne et le golfe de Gascogne, surtout au large de la Bretagne ; ils y recherchent particulièrement le merlu et la dorade. Lorsqu’ils poussent plus au nord (Cornouailles britannique, ouest et nord ouest de l’Irlande), des espèce plus septentrionale comme la morue, l’aiglefin et le lieu noir s’ajoutent aux précédentes. Parmi les plus petits hauturiers, certains fréquentent presque exclusivement la mer d’Irlande et le canal saint Georges d’où ils rapportent du merlan, de la morue et des langoustines.

Les chalutiers artisans mesure de 14 à 20 m ; leur puissance, comprise entre 80 et 350 chevaux, ne leur permet pas de travailler à des profondeurs très importantes aussi ne dépassent-t-ils guère les fonds de 120 à 130 m. Bien que les plus gros fréquentent le canal Saint-Georges pour la langoustine et le merlan, plus des quatre cinquièmes de leur activité se déroule dans la moitié sud du golfe de Gascogne, où elle est consacrée à la recherche de la sole, du merluchon, de la seiche, du céteau et d’autres espèces moins abondantes, mais souvent très appréciées. Chez les artisans, outre les chalutiers, il existe un certain nombre de bateaux qui pratiquent la pêche à la palangre ou aux filets maillant. Ils travaillent surtout dans le golfe ; les premiers capturent soient le bar près des côtes, soit la taupe (une sorte de squale) à la limite du plateau continental ; les seconds pêchent essentiellement les très gros merlus… »